dimanche 20 octobre 2013

L'histoire des squelettes de martyrs catholiques "oubliés" et fabuleusement parés !

St Coronatus qui a rejoint le couvent d'Heiligkreutztal

Paul Koudounaris n'est pas homme à éviter le macabre. Bien que cet historien d'art, auteur et photographe basé à Los Angeles prétende que sa fascination pour la mort n'est pas plus importante que celle de tout le monde, il a consacré sa carrière à enquêter et documenter des phénomènes comme les ossuaires d'église, les charniers et les hauts lieux de reliques. C'est pourquoi, lors de son voyage de recherche de 2008, quand un villageois allemand l'approcha et lui demanda quelque chose du style "Aimeriez-vous voir une vieille église délabrée de la forêt où l'on trouve un squelette couvert de bijoux qui tient dans sa main gauche une coupe de sang qu'il présente comme pour trinquer ?", la réponse de Koudounaris fut, "Oui, bien sûr".
À l'époque, Koudounaris travaillait sur un livre intitulé The Empire of Death (L'empire de la mort), et il voyageait à travers le monde pour photographier des ossuaires. Il atterrit dans ce village particulier près de la frontière tchèque pour se documenter sur une crypte remplie de squelettes, mais sa curiosité fut piquée par la promesse suspecte quoi qu’attirante du squelette orné de bijoux caché dans les arbres. "Cela me faisait penser à un conte des frères Grimm", se souvient-il. "Mais j'ai suivi les indications – pensant à moitié que ce gars était fou ou qu'il mentait – et c'est vrai, j'ai découvert dans les bois ce squelette aux bijoux".

L'église – plutôt une petite chapelle en réalité – était en ruine, mais il y subsistait encore des bancs et un autel, tout cela délabré par des années de négligence sous le régime communiste de l'Allemagne de l'est. Il trouva le squelette dans une aile latérale, l'apercevant derrière des planches qui avaient été clouées au-dessus d'un caisson. En forçant l'ouverture des panneaux pour mieux y voir, la chose le regardait avec de grands yeux de verre encastrés dans ses orbites béantes. Il se tenait droit, habillé d'une robe comme celle d'un roi, et il tenait une fiole de verre, qu'on pensait, Koudounaris l'apprit plus tard, contenir le propre sang du squelette. Il fut frappé par la sombre beauté du personnage muet, mais le décrivit finalement comme "une sorte de chose effarante exceptionnelle, une curiosité locale".

Mais la chose se reproduisit. Dans une autre église allemande qu'il visita plus tard, caché dans le coin d'une crypte, il trouva deux autres splendides squelettes. "C'est alors que j'ai réalisé qu'il y avait quelque chose de plus énorme et plus spectaculaire à découvrir", dit-il.


Koudounaris ne pouvait chasser de son esprit les personnages aux yeux scintillants et au rictus doré. Il démarra une recherche sur ces restes énigmatiques, tout en travaillant sur son livre. Les squelettes, apprit-il, étaient les "saints des catacombes", de saints objets autrefois révérés et considérés par les catholiques des 16ème et 17ème siècles comme des protecteurs du lieu et des personnifications de la gloire de l'au-delà. Certains d'entre eux restent cachés à l'abri dans certaines églises, alors que d'autres ont été éliminés avec le temps, disparus à jamais. Ce qu'ils étaient pendant leur vie est impossible à savoir. "C'est cette partie qui m'a plu dans ce projet", précise Koudounaris. "L'étrange énigme de l'identité de ces squelettes, qui avaient été ramenés au jour et glorifiés".

Pour créer St Déodat à Rheinau en Suisse, les nonnes ont façonné un visage en cire sur la partie supérieure de son crâne et ont façonné sa bouche en la bourrant de tissu enroulé



Sa quête d'ossements se transforma bientôt en projet de livre, Corps célestes : Trésors du culte et saints spectaculaires des catacombes, dans lequel il documente le voyage des ossements de martyrs depuis d'anciennes catacombes romaines jusqu'aux autels sanctifiés de lieux oubliés et de chambres secrètes. Bien que largement négligés par l'histoire, les squelettes, découvrit-il, avaient beaucoup à raconter.

Ressusciter les morts

dimanche 13 octobre 2013

Le calendrier est-il en rapport avec la nature ou alors une Invention humaine ?


On amis le temps en compartiments de différentes manières, certaines sensées et d'autres apparemment absurdes. De nombreuses délimitations de temps ont une signification astronomique qui semble sensée. L'interaction du soleil et de la Terre nous donne un cycle annuel, le rythme des lunaisons nous donne un cycle mensuel, les levers et couchers continus du soleil et de la lune nous donnent un cycle journalier et l'action de la lune sur les marées nous donne le cycle naturel d'un quart de journée. Toutes les autres délimitations de temps, sont cependant arbitraires et créées par l'homme. 
Calendrier Maya

Le rapide tic-tac des "secondes" n'apparaît nulle part dans la nature, sauf quand des gens prétendent qu'il ressemble au battement du cœur, mais c'est également arbitraire car le battement du cœur humain change constamment de rythme. 
La "minute", nommée d'après le mot Min, la lune ("moon" en anglais) est aussi un cycle inventé sans réel parallèle avec la nature. L'heure, nommée d'après Horus, le Jésus égyptien, qui divise les jours et nuits en 12 parties égales, est un mythe ancien, mais pas un cycle trouvé dans la nature. Le pire et le plus grand esclavage spirituel dans l'invention des cycles, reste cependant la "semaine".

dimanche 29 septembre 2013

29 Septembre, Fête de St-Michel, mais pour qui ?

Insigne du 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes *

* d'après la Statue de saint Michel archange (Le Mont-Saint-Michel (dessin de 1910).

Archange

L’archange saint Michel, (מי כמו אל étymologiquement EL « Dieu » (voir : Elohim) et MI, CHA « qui est semblable »), est un personnage de la Bible très populaire dans la religion chrétienne.
Saint Michel est appelé « l’archange » ou ange en chef dans la bible canonique. Il est aussi appelé  : Prince des Archanges, Archange du Premier Rayon, Défenseur de la Foi.
Il est le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.
C'est saint Michel qui pèsera les âmes lors du Jugement dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis. On dit qu'il est psychostase et psychopompe.

Saint Michel dans l'Ancien Testament

Il apparaît de nombreuses fois dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il est vu quand Dieu s'adresse aux hommes et est envoyé, messager, porteur de la Nouvelle.
Bien que son nom ne soit pas cité explicitement, on reconnaît parfois que c'est lui qui retint la main d'Abraham qui s'apprêtait à immoler son fils Isaac, lui qui apparut à Josué à Jéricho et le fit vainqueur, lui qui aida David à combattre Goliath.[réf. nécessaire]
L'ange Gabriel apparut au voyant prophète Daniel (Dan 10,13-21) pour lui expliquer ses visions et lui révéla également qu'il était en train de combattre lorsqu'il entendit ce dernier demander de l'aide pour comprendre ses visions. Durant ce combat, Gabriel rencontra une forte opposition de la part du Roi des Perses et il fallut l'intervention de Mikaël (Michel) en personne pour que Gabriel puisse s'en sortir.
Dieu et gabriel révèlèrent en Daniel 12:1 à ce dernier une vision de la fin des temps ou l'Archange Mikaël se lèvera afin de relever les morts, certain pour une résurrection de vie (paradis) et d'autres pour une résurrection d'opprobre et de mort pour des temps indéfinis.

Saint Michel dans le Nouveau Testament

Il entre en conteste avec Lucifer (le Diable) dans l'épître de Jude (v. 9) au sujet du corps de Moise.
L'Apôtre Paul, dans sa lettre aux Thessaloniciens (1Th4:16) nous révèle que Jésus redescendra du ciel "au signal donné par la voix de l'archange". Dans les visions grandioses de saint Jean au livre de l'Apocalypse (Ap 12,7ss), il terrasse le dragon, qui est une représentation de Satan, et l'expulse du Paradis, en lui disant « Mi cha el », c'est-à-dire « Quis ut deus » en latin, « Qui est (semblable à) Dieu ? » (en référence à l'orgueil de Satan qui voulait monter au plus haut des montagnes et se montrer ainsi semblable au Très-Haut)[réf. nécessaire]1.
Pour les chrétiens de la plupart des Églises occidentales et orientales, l'archange saint Michel est donc l'un de ceux à invoquer pour obtenir une protection contre les Démons[réf. nécessaire].

L'ange Michel dans le Coran

Michael (Arabe: ميكال) est l'un des trois anges nommément cités dans le Coran, avec Gabriel et Malik. Il y apparaît une fois (S. II, 98):
"Qui est l’ennemi d’Allah, de ses Messagers, de ses Envoyés, de Djibrîl (Gabriel), de Mîkal (Michael) ? Oui, Allah est l’ennemi des effaceurs !"

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ET Saint-Michel est aussi le Patron, entre autres, des Parachutistes ...